“A l’instant du sacrifice suprême, il fut inflexible pour son honneur et mourut sans jamais trahir un seul secret lui qui les savait tous”, ainsi s’exprime son secrétaire particulier Daniel Cordier, compagnon de la Libération et qui est toujours vivant pour célébrer le 70e anniversaire des succès et du sacrifice du préfet Jean Moulin devenu légitimement un héros de la République.
Arrêté le 21 juin 1943 par les agents de la gestapo de Lyon au cours d’une importante réunion chez le docteur Dugoujon à Caluire destinée à désigner le successeur du général Charles Delestraint, patron de l’Armée secrète lui-même appréhendé à Paris, Jean Moulin est torturé, interrogé inlassablement, martyrisé mais il ne dit rien.
Il meurt comme les historiens s’accordent à la reconnaître le 8 juillet 1943 en gare de Metz lors de son transfert en Allemagne. “Il est mort gaullien, convaincu que de Gaulle était l’homme d’Etat qui sortirait politiquement la France de la tourmente. Le chef de la France libre qui avait sans doute e l’affection pour lui l’estima pétri de la même pâte que les meilleurs de ses compagnons de guerre”. écrit pour sa part Jean-Pierre Azéma.
C’est fin juin ou tout début juillet que celui qui avait été enregistré sur le registre d’écrou de la prison de Montluc sous le nom de Jacques Martel peintre décorateur est transféré à Paris où il est de nouveau soumis aux tortures inouïs des sbires de la gestapo. Il est enfermé dans les services de l’Abwehr au 86, avenue Foch puis emmené à la villa Boemelburg à Neuilly que l’on dit alors réservée aux personnalités de la Résis
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