6 juin : commémorations du Débarquement
5 juin 2013
Ce jeudi 6 juin 2013, jour du 69e anniversaire de l’opération Overlord, c’est-à-dire du débarquement de Normandie, a lieu dans le Calvados à Colleville un temps mémoriel avec un dépôt de gerbes à la mer. D’autres manifestations sont également prévues dans le périmètre des cinq plages du débarquement.
Dès 10 heures, sur la plage de Ouistreham se déroulera la cérémonie de tradition de l’Ecole des fusiliers marins avec la baptême de deux cours de fusiliers, la remise d’insigne de la préparation militaire “Kieffer” (du nom du chef des 177 commandos français qui ont neutralisé le casino transformé en bunker surarmé par les Allemands) de Paris, ainsi que la remise de bérets verts d’une promotion de commando
http://lhistoireenrafale.blogs.lunion.presse.fr/2013/06/05/6-juin-commemorations-du-debarquement/
juin 1943 : un congrès de la France combattante
5 juin 2013C’est à Alger que le général de Gaulle préside le 6 juin 1943, le congrès de la France combattante où il peut croiser bien des informations concordantes sur le fait que des partisans du général Giraud ou d’anciens proches de Vichy sont désormais enthousiastes et ses idées et viennent l’écouter, ce dont il va aussi profiter pour faire passer des messages très clair après l’officialisation le 3 juin de la création du Comité français de libération nationale. Que déclare le général de Gaulle. Il débute avec les accents de l’enthousiasme: “Nous voici donc réunis, mes chers et bons compagnons de la France Combattante, en Algérie. Convenons que nous en sommes fiers et heureux. En fait, et malgré tout, nous étions en réalité tellement près les uns des autres, par l’action et par l’idéal, que, nous trouvant maintenant ensemble, nous sommes tout de suite en pleine communion de sentiments, d’ardeur et d’idées, tout comme si, jamais, nous n’avions été séparés”. Il y a d’entrée cette volonté affirmée de conforter le rassemblement et de reconnaitre l’utilité de chacun à l’oeuvre nationale.
“Vous verrez qu’il en sera de même un jour avec nos compatriotes de Marseille, de Lyon, de Bordeaux, de Rennes, de Lille, de Strasbourg et de Paris. Car, malgré les tempêtes qui ont submergé la Nation, il y a, parmi les Français, une cohésion que n’altèrent en fin de compte ni les douleurs ni les vicissitudes” ajoute-t-il faisant vibrer la corde patriotique et la fierté de coeur des Français.
Il dissocie ceux qui ont eu de l’esprit d’union une lecture simplement opportuniste au profit de ceux qui ont travaillé pour un grand projet d’une France relevée et au service des Français: “Cette cohésion, d’autres ont prétendu la maintenir dans le désastre et la servitude. Nous, nous avons voulu la rétablir dans la victoire et dans la liberté. C’était là courir un grand risque, le risque même que courait la France. Car, si nous avions tort, c’est que l’indépendance et l’honneur étaient perdus pour la patrie. Mais, si nous avions raison, c’est qu’en dépit de toutes les souffrances, notre pays était destiné à revivre fier et grand, tel que nos pè