Hitler croit pouvoir encore en finir avec Staline aussi ordonne-t-il le déclenchement de l’opération « Zitadelle » destinée à conduire la bataille terrestre finale aboutissant à l’anéantissement de l’Armée rouge. Une gigantesque confrontation de blindés se prépare. Mais les Alliés débarquent en Sicile.
En ce début juillet 1943, le front russe qu’on croyait apaisé depuis l’effondrement des troupes du Reich en janvier à Stalingrad se réveille. En réalité les combats y sont demeurés rudes et meurtriers mais ont été dominés par d’autres événements du conflit. Après de longues hésitations et des échanges avec son état-major général, le Führer donne son feu vert pour l’exécution de l’opération « Zitadelle ». Le 5 juillet 1943, le groupe d’armées von Kluge et celui de von Manstein attaquent en direction l’un de l’autre. Le temps et le terrain sont parfaits pour conduire une grande offensive blindée. Les généraux Kempf, Hoth et Model disposent de 1 081 chars dont deux cents puissants « Panther » de quarante-cinq tonnes et quatre-vingt dix « Tigre » de cinquante-cinq tonnes. Hitler autorise l’engagement d’un nouveau blindé monumental le « Ferdinand », considéré comme invulnérable et déplaçant soixante-dix tonnes. Seulement, l’engin est lent et mal armé pour le combat rapproché !
Une part de rêve
Le Führer qui au commencement n’envisage qu’une bataille limitée est transcendé par l’importance des moyens engagés. Il estime qu’il faut jeter toutes les forces disponibles dans la bataille pour écraser l’ennemi. Son discours passionné est un réquisitoire contre l’URSS qui doit être rayé de la carte pour le bien de l’humanité. Il martèle que les Soviétiques ont déjà per
5 juillet 1943 : le saillant de Koursk s’embrase
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