3 juillet 1943 : un message au peuple chinois
2 juillet 2013Le 3 juillet 1943 à Alger, le général de Gaulle profite du temps de l’anniversaire de la guerre sino-japonaise qui a débuté le 7 juillet 1937 après le violent incident du pont de Loukeouk’ia pour adresser au peuple chinois, un message fraternel du peuple de France.
“Le peuple chinois entre dans la septième année de sa lutte contre le Japon. Parce que le peuple chinois a été attaqué par un agresseur décidé à le réduire à l’esclavage, parce qu’il a combattu avec héroïsme pendant de longues années et qu’il n’a jamais accepté la loi de l’envahisseur, parce qu’il a trouvé des chefs qui n’ont jamais voulu désespé
3 juillet 1943 : des nominations qui comptent
2 juillet 2013Le deuxième décret dont le contenu est signifié le 3 juillet 1943 au contre-amiral Auboyneau, commandant les Forces navales françaises libres (FNFL), au général Valin, commandant les Forces aériennes françaises libres (FAFL) et au général d’Astier de La Vigerie, commandant les forces militaires françaises en Grande-Bretagne précise d’abord que le général Herni Giraud est nommé commandant en chef des Forces françaises en Afrique du Nord et de l’Afrique Occidentale française.
Le général Charles de Gaulle est nommé commandant en chef des Forces françaises dans les autres territoires de l’Empire. Le général Alphonse Juin est nommé chef d’état-major général des forces terrestres françaises en Afrique du Nord et en Afrique Occidentale française. Le général Edgar de Larminat est nommé chef d’état-major des forces terrestres françaises dans les territoires de l’Empire.
De Gaulle ajoute: ” Je considère la situation créée par ces deux décrets absolument provisoire et destinée à être exploitée en vue de l’unité réelle de la totalité des Forces françaises rajeunies dans le commandement et la méthode”. Ne voulait laisser aucun détail au hasard il note que dans le cadre de cette organisation et il insiste encore
3 juillet 1943 : l’articulation du commandement français
2 juillet 2013Dans un télégramme daté du 3 juillet 1943 qu’il adresse au contre-amiral Philippe Auboyneau, commandant les Forces navales françaises libres (FNFL), au général Martial Valin, commandant des Froces aériennes françaises libres (FAFL) et au général d’Astier de La Vigerie, commandant les forces militaires françaises en Grande-Bretagne, le général de Gaulle rappelle la lourdeur des discussions et la patience qui ont été nécessaires pour obtenir l’Unité française.
Face à l’intransigeance du général Giraud soutenu par les Américains, il explique à ses destinataires qu’il a choisi la solution du compromis provisoire. Son choix aboutit à la publication de deux décrets dont le premier est essentiel pour le fonctionnement de l’armée française où les unités à la croix de Lorraine ne doivent pas être marginalisées.
Le premier décret précise que le Comité de la Libération assure la direction générale de l’effort de guerre français et dispose d’un ensemble de forces terrestres, navales et aériennes. Il y est aussi mentionné que la réalisation de l’unité des forces militaires