Deux compagnons de la Libération mis à l’honneur
27 juin 2013Dans le cadre de l’aménagement de la nouvelle place de la République à Paris, deux terrasses sont baptisées le lundi 1er juillet 2013 à 11 h 15 du nom de deux des 1038 compagnons de la Libération nommés à titre individuel par le général de Gaulle. Il s’agit tout d’abord d’une des six femmes Compagnon, Emilienne Moreau-Evrard qui n’a pas seulement été une figure de la Résistance dans le nord de la France pendant la Première Guerre mondiale mais s’est impliquée sans compter dans la clandestinité pendant la Seconde. Agent du reseau Brutus fondé par Pierre Fourcaud et dirigé par André Boyer, elle a eu une action importante courageuse et dangereuse, échappant de justesse au printemps 1944 à une vaste opération d’arrestations conduite par la gestapo. Officier de la Légion d’honneur titulaire des croix de guerre 1914-1918, 1939-1945, Emilienne Moreau-Ev
27 juin 1943 : un nouveau rôle pour “Passy”
26 juin 2013Polytechnicien, officier du génie, André Dewavrin, 32 ans, est un fin organisateur qui, après avoir participé en 1940 à l’épisode de Narvik a rejoint très vite le général de Gaulle. Il a mis sur pied avec André Manuel le service de renseignements des Forces françaises libres qui est devenu le Bureau central de renseignement et d’action militaire (BCRAM) avant de devenir le Bureau central de renseignement et d’action (BCRA). Il a accompli au début de l’année 1943 avec Pierre Brossolette la mission Arquebuse-Brumaire et rendu un rapport très détaillé sur l’organisation des réseaux et leurs aptitudes au renseignement en temps de guerre ainsi que sur les différents contacts qui ont pu être pris. Après son retour à Londres Le 16 avril 1943, toujours en compagnie de Pierre Brossolette, il continue son travail qui est aussi de mailler au mieux le territoire pour obtenir les renseignements
http://lhistoireenrafale.blogs.lunion.presse.fr/2013/06/26/27-juin-1943-un-nouveau-role-pour-passy/
27 juin 1943 : de Gaulle s’adresse à Tunis
26 juin 2013Le général de Gaulle qui est arrivé la veille à Tunis et a rencontré les autorités locales, le bey et le général gouverneur choisit de faire le 27 juin 1943 un grand discours sur la situation de la France et l’avenir du conflit qui doit aboutir au renoncement du Reich et au retour de la paix en Europe.
Le chef de la France combattante est flamboyant et manifeste combien il est à l’aise lorsqu’il s’agit de s’adresser à une foule. Voici quelques éléments de ses propos. Il prend date pour les propos qu’il tient dans cette grande capitale d’Afrique du Nord.
“La France ? Mais la voilà! C’est ce rassemblement immense et enthousiaste de Tunis libérée, de Tunis renseignée par ses récentes épreuves, de Tunis fière de servir de base aux efforts conjugués des Alliés et des Français pour la libération de l’Europe, de Tunis résolue à contribuer de toutes ses forces aux grands devoirs de la plus grande des guerres, de Tunis regardant hardiment vers l’avenir sous les plis des drapeaux et sous le signe des croix de Lorraine qui la pavoisent de haut en bas. C’est donc de Tunis qu’il convient de dire ce qui peut servir aujourd’hui à éclairer la route de demain “.
De Gaulle redit la détermination de la France combattante bien engagée avec les Alliés pour mettre un terme dès que possible à cette guerre mondiale: “A l’ennemi, nous fai
http://lhistoireenrafale.blogs.lunion.presse.fr/2013/06/26/27-juin-1943-de-gaulle-sadresse-a-tunis/