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Cercle Jean Moulin ®

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Co-Président d'Honneur Daniel Cordier, Secrétaire Particulier de Jean Moulin, Hubert Faure, membre des 177 du Commando Kieffer, membre d'Honneur Suzanne Escoffier, petite cousine et filleule de Jean Moulin Association Mémorielle Patriotique et Républicaine. cercle.jean.moulin71@sfr.fr 07 81 34 85 48


In memoriam : Serge Verstraeten, dernier témoin de la fusillade du pont de la Renaissance qui a conduit à la libération de Nancy en 1944, est décédé (actualisé)

Publié par via le Cercle Jean Moulin sur 13 Janvier 2023, 22:48pm

Catégories : #In mémoriam, #Serge Verstraeten, #pont de la Renaissance, #libération, #Nancy, #1944, #44

 

ANNE-MARIE VERSTRAETEN LOUIS  le jeudi 19 janvier 2023 à 17:41 sur In memoriam : Serge Verstraeten, dernier témoin de la fusillade du pont de la Renaissance qui a conduit à la libération de Nancy en 1944, est décédé

Nous vous remercions pour cette page évoquant la mémoire de mon père et le drame du 15 septembre 1944. Je souhaite apporter une précision : mon père Serge et mon grand-père Émile ont été fauchés par la mitrailleuse d’un tireur isolé. Mais, au fil du temps, le récit s’est éloigné de celui que j’entendais étant enfant.

Y a-t-il eu un « combat » ? A-t-il « conduit » à la libération de Nancy ? Pour une raison que j’ignore, des invraisemblances sont reprises chaque année dans la presse, sans vérification. Or aucun des témoignages écrits, consultables à la Bibliothèque et aux Archives, ne va dans ce sens. Il faut relire ce qu’écrivait en 1948 Georges Petitjean dans l’article intitulé « Pourquoi Nancy n’a pas été bombardée le 15/9/44 », rendant hommage au courage des 3 FFI Marius Piant, René et Roger Guyot.

Il n’en reste pas moins que des vies ont été brisées, des familles endeuillées. Les erreurs historiques qui se sont glissées dans cette partie de l’histoire de Nancy atténuent-elles le chagrin ? Pour mon père, la douleur est toujours restée vive et le 15 septembre était un jour sacré. Il avait 19 ans lorsqu’il a été blessé. Son père, tué à ses côtés, avait 41 ans.
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Nous vous remercions pour cette page évoquant la mémoire de mon père et le drame du 15 septembre 1944. Je souhaite apporter une précision : mon père Serge et mon grand-père Émile ont été fauchés par la mitrailleuse d’un tireur isolé. Mais, au fil du temps, le récit s’est éloigné de celui que j’entendais étant enfant. <br /> <br /> Y a-t-il eu un « combat » ? A-t-il « conduit » à la libération de Nancy ? Pour une raison que j’ignore, des invraisemblances sont reprises chaque année dans la presse, sans vérification. Or aucun des témoignages écrits, consultables à la Bibliothèque et aux Archives, ne va dans ce sens. Il faut relire ce qu’écrivait en 1948 Georges Petitjean dans l’article intitulé « Pourquoi Nancy n’a pas été bombardée le 15/9/44 », rendant hommage au courage des 3 FFI Marius Piant, René et Roger Guyot.<br /> <br /> Il n’en reste pas moins que des vies ont été brisées, des familles endeuillées. Les erreurs historiques qui se sont glissées dans cette partie de l’histoire de Nancy atténuent-elles le chagrin ? Pour mon père, la douleur est toujours restée vive et le 15 septembre était un jour sacré. Il avait 19 ans lorsqu’il a été blessé. Son père, tué à ses côtés, avait 41 ans.
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