Ce 10 décembre, l’Orchestre de chambre de Paris nous livre une interprétation poignante de la musique étrange et troublante composée par les musiciens juifs incarcérés dans le « camp témoin » à Terezin avant d’être tués à Auschwitz. La présence au programme d’Anton Webern, admirateur précoce d’Hitler, heurte notre sensibilité historique et éthique même si le public est appelé à « laisser la place à la musique. »
La magnifique Salle Cortot, ce chef d’œuvre Art déco, construit en 1929 entièrement en bois pour « sonner comme un violon » suivant la vision de son architecte Auguste Perret, est presque comble et les grincements accentués des