Depuis le 9 mars, Netflix propose dans son catalogue un nouveau film dramatique, intitulé Et le ciel s’assombrit, qui raconte l’horrible histoire vraie d’un bombardement raté au Danemark, durant la Seconde Guerre mondiale.
Pour les abonnés Netflix qui recherchent un film plutôt qu’une série, la plateforme de streaming propose un tout nouveau long-métrage, intitulé Et le ciel s’assombrit. D’une durée d’une heure quarante, ce dernier, réalisé par Ole Bornedal et porté à l'écran notamment par Alex Høgh Andersen (Vikings), est disponible depuis le 9 mars dernier. Attention, toutefois, il ne s’agit pas d’une proposition feel good, mais d’un drame historique, inspiré d’une histoire vraie.
Le QG de la Gestapo comme cible principale
Direction Copenhague, au Danemark, pendant la Seconde Guerre mondiale. Ce film, qui a une résonance toute particulière avec la situation géopolitique actuelle en Ukraine, revient sur un drame qui s’est déroulé le 21 mars 1945. Ce jour-là, un raid aérien britannique, surnommé "Opération Carthage", a pris pour cible une école, par erreur. L’unité d’élite avait, à l’origine, l’intention de lâcher une bombe sur Shellhus, un bâtiment qui était le quartier général de la Gestapo. Au sein de ce dernier, de nombreux dossiers étaient alors stockés, comme le soulignent nos confrères du site CinéSéries. C'est la résistance danoise qui avait interpellé les Britanniques pour qu’ils agissent en s’en prenant à ce fameux lieu symbolique et qu’ils tentent de redonner leur liberté aux prisonniers.
Quatre-vingt-six enfants qui sont décédés sous les bombes
Cette erreur humaine dramatique a coûté la vie à 125 personnes, dont 86 enfants. En effet, le raid aérien anglais s’est trompé en détruisant une école voisine, à la suite d’un accident de pilotage. Pour la petite explication, la mission aérienne a été réalisée en trois vagues de six avions. Le premier, volant à basse altitude, a heurté un lampadaire et s’est écrasé sur l’école catholique Jeanne d’Arc, à Frederiksberg. De quoi déclencher un incendie. En découvrant le feu, d’aut