Ces hommes et ces femmes ont aidé des juifs persécutés partout en Europe. Pas par intérêt. Pas pour de l’argent. Mais par simple humanité. En 1962, l’Etat d’Israël a décidé d’honorer ces héros discrets.
1942, Belgique. Paul et Jeanne Duysenx, qui vivent à Bruxelles, sont contactés par leur fille Marie-Thérèse. Elle leur demande d’héberger pour quelques jours l’une de ses connaissances, un jeune homme juif de 19 ans. Benjamin Helman, c’est son nom, cherche un endroit où se cacher, afin d’échapper par la Gestapo. Il restera caché chez eux pendant près de deux ans et demi, jusqu’à la Libération. A la même période, en Pologne, Maria Charaszkiewicz procure des faux papiers à l’une de ses amies, Kamilia Landau, une dentiste de confession juive avec qui elle a étudié. Elle la cachera jusqu’à la fin de la guerre.
Maria Charaszkiewicz et Paul et Jeanne Duysenx ne se connaissent pas, mais sont pourtant réunis à Jérusalem le 1er mai 1962, Journée du souvenir de la Shoah. Le couple de Belges a fait le déplacement, tandis que la Polonaise vit en Israël où elle a décidé d’émigrer au début des années 1950. Ce jour-là, avec onze autres personnes de Belgique, de Pologne, de Hongrie et de République tchèque, ils sont l
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