Bonjour Monsieur le Président du Cercle Jean Moulin,
Ci-joint le dernier message envoyé aux députés normands et à des personnalités.
Bien cordialement. Ghislain Quétel 06.27.55.04.18
Ghislain QUÉTEL, fils de André Quétel résistant adjoint à Émile Louvel fusillé sur la plage de Deauville ; domicilié rue Jean Moulin ; auteur de « Résistance et Libération en Pays d’Auge… et de Cherbourg à Pont-Audemer jusqu’à Amiens » aux éditions les Cahiers du Temps à Cabourg, ouvrage soutenu par la Région Normandie (432 pages format 22 X 30 le 7 juin 2017) ; rédacteur du dossier « Robert Générat et Paulette » édité dans le bulletin La Dépêche par la Société d’Histoire de la Poste et de France Télécom en Basse-Normandie, soutenu par la Région Normandie en juin 2020 ; conférencier bénévole ; conférences labellisées « 75e anniversaire Libération en Normandie » dans le Calvados et la Manche en 2019.
(Depuis juillet 2014, 83 conférences gratuites ont été dispensées dans 10 départements différents entre la Somme et le Pays basque)
63 ter Rue Jean Moulin
Équeurdreville-Hainneville
50120 Cherbourg-en-Cotentin
Tel : 06.27.55.04.18
Email : quetel.ghislain@neuf.fr ou Email sécurisé : ghislain@quetel.fr
Madame la Députée,
Objet : Point sur la démarche “ADN” pour les Patriotes victimes du nazisme "Morts pour la France"
Depuis 2011, à plusieurs reprises, des Député(e)s, des personnalités, des familles, cherchent à faire reconnaitre l’ADN pour tous : 100 000 à 200 000 personnes sont hors la loi chaque année en France ! La POLOGNE et la FRANCE sont les deux pays européens à refuser la pratique ADN pour convenance personnelle ! Depuis cette date, Laurence Dumont, députée du Calvados, avec l’aide de l’historien caennais Yves Lecouturier, cherche ainsi à rendre légal la recherche de l’ADN pour les victimes mortes pour la France. En effet, un amendement a été voté à l’unanimité à l’Assemblée nationale mais le Sénat l’a refusé ! Et c’est ainsi que depuis 10 ans l’affaire piétine...
Dans le meilleur des cas, il s’agirait, d’une part, de légiférer pour légaliser la pratique ADN pour tous, pour raisons familiales, et d’autre part, rendre hommage à nos disparus.
Dans des courriers adressés à Yves Lecouturier, la présidence de la République et les ministères concernés, affirment que la LOI actuelle ne permet pas ces pratiques au nom de l’article 87 du code civil alors que l’Association de Haute Garonne dénommée « Les fusillés du Bois de la Reulle » démontre que c’est possible avec ce même article du code civil ! Nul n’est censé ignorer la loi… mais dans ce cas précis on doit remarquer que c’est bien difficile !
Plus modestement, pour favoriser d’adhésion de tous les parlementaires, la démarche actuelle consiste seulement à retenir la « Recherche ADN pour identifier, rendre hommage et inhumer dignement les victimes anonymes civiles et les patriotes “Morts pour la France”.
Personnellement, depuis l’été 2014, j’ai dispensé 83 conférences gratuites, entre la Somme et le Pays basque, dans lesquelles je dénonce l’incompréhension de n’avoir toujours pas identifié “les 11 patriotes victimes du nazisme enterrés à Saint-Pierre-du-Jonquet”. Voir la conférence vidéo sur Internet ; sur le moteur de recherche, frapper « Conférence résistance normande » et ensuite cliquer sur YouTube.
C’est pourquoi, le 12 février dernier, j’ai adressé un courriel aux 50 député(e)s, sénateurs et sénatrices des cinq départements normands, mais aussi à quelques personnalités dans le domaine politique, historique et associatif, dans les 13 départements français dans lesquels j’ai noué des relations de sympathie réciproque.
À la fin février 2021, 3 députés normands avaient répondu à l’appel. Le 12 février 2021, Jean-Paul Lecoq, député en Seine-Maritime, a transmis ma demande à André Chassaigne qui siège à la commission de la Défense et à Marie-George Buffet, ancienne ministre. De même, Laurence Dumont, députée du Calvados, soutient toujours la démarche entreprise depuis 2011 et Bertrand Bouyx, député du Calvados à Bayeux, « est déterminé à déposer et défendre un projet à l’Assemblée nationale ». Cet engagement s’est manifesté par une interview à la « Manche Libre de Bayeux » le 6 mars 2021.
Jeudi 11 mars 2021, Yves Lecouturier et moi-même, nous avons été invités à Bayeux, à la permanence du député, pour rencontrer Bertrand Bouyx afin d’échanger nos connaissances sur le sujet. En effet, l’analyse de l’identité par l’empreinte génétique (ADN), se heurte à « l’inviolabilité attachée au corps humain et concerne seulement les décès survenus dans des circonstances contemporaines ». Un courrier du cabinet du Président de la République, envoyé à Yves Lecouturier le 2 novembre 2017, précise que « Le Président de la République ne peut modifier ces dispositions qui ne pourraient l’être que par voie législative. »
Le 5 mars 2021, Xavier Batut, député de Seine-Maritime, soutient la démarche et me demande de m’adresser à Sonia Krimi, députée de la Manche à Cherbourg. Le 19 mars 20121, Alain Tourret député du Calvados : « […] Fils de militaire, et sensible, de par ma profession d’avocat, à la question des libertés individuelles et collectives, je tiens à vous faire savoir que je vous rejoins sans réserve aucune… »
Ce premier Pas législatif devrait ouvrir la possibilité de généraliser la recherche ADN pour tous en France, comme ailleurs en Europe, pour convenances personnelles, tout en restant dans le respect de la vie privée et des libertés de chacun… mais c’est une autre histoire qui ne fait pas l’unanimité !
C’est pourquoi, j’en appelle aussi aux médias pour populariser une démarche législative et juridique afin identifier par l’ADN les victimes “Mortes pour la France” pour leur rendre hommage et une digne sépulture.
À ce jour, 7 articles de presse ont été publiés : Presse de la Manche de Cherbourg à la “UNE” le 25 février 2021 ; Manche Libre édition de Cherbourg le 6 mars ; Manche Libre édition de Bayeux le 6 mars ; Pays d’Auge édition Littoral/Sud, Pays d’Auge édition Sud/littoral et l’Éveil de Lisieux, UNE pleine page au dos du journal le 12 mars ; Ouest-France Caen en page Calvados le 22 mars… Trois autres articles sont en prévision : Liberté Caen, La Renaissance de Bayeux, Magazine Patrimoine Normand “une” page le 10 avril 2021… voir d’autres publications non connues…
Bien cordialement. Ghislain Quétel 06.27.55.04.18
PS : J'en profite pour rappeler que, depuis 2012, en tant que fils de résistant, je me suis engagé, auprès des médias, à ne faire aucun profit sur les écrits des résistants et des patriotes qui se sont sacrifiés pour notre Liberté. À ce jour, mes ouvrages sont quasiment épuisés à la vente et ne seront pas réédités une quatrième fois.
Ci-dessous, la diapo que je présente et explique depuis 7 ans dans toutes les conférences gratuites entre la Somme et le Pays basque (Calvados, Manche, Eure, Orne, Seine-Maritime, Somme, Côte d’Armor, Allier, Charente-Maritime, Pyrénées Atlantique,… et prochainement en Vendée).
Christiane Bodenan, devenue femme Beaumais, était une relation ayant aidé Roger Houlbrèque du groupe Louvel à dérober des tickets de rationnement à Saint-Gatien-des-Bois. Elle a été arrêtée par les Allemands et emmenée à Argences. Pendant 4 heures avec quelques pauses, elle a été fouettée sur le bas ventre et ensuite allongée sur un bureau, pour recevoir des coups de nerf de bœuf torsadé sur les fesses nues, par l’abominable Harald Heyns, dit Bernard, chef de la Gestapo caennaise.
C’est alors que le lendemain, André Mulot photographe à Honfleur, affreusement torturé depuis 2 jours, avoue être le chef recherché pour sauver son fils et ses amis honfleurais. En compagnie de sa mère et d’amis, Christiane Bodenan échappe ainsi à une mort programmée ! Elle témoigne avoir vu André Mulot partir en voiture avec la redoutable Marie-Clotilde de Combiens et des allemands vers une destination inconnue… André Mulot n’était pas un résistant mais un patriote sympathisant qui mérite le respect de la nation.