Les auteurs espagnols ont, en plus de leur talent, un sens prononcé de la mémoire, de leur histoire avec ce qu’elle a comptée de plus dur, ambigu et coupable. De la Guerre d’Espagne à la mort de Franco qui allait mettre fin à une dictature survivante au nazisme et fascisme italien, l’Espagne aujourd’hui n’hésite pas à parler, à lever des tabous ce qui est beaucoup moins français. Avec Contrepaso, Teresa Valero situe son récit en 1956 à Madrid, période qui a peu concerné l’Europe. On fermait les yeux sur ce qui se passait au delà des Pyrénées. Avec ce polar Teresa Valero qui a travaillé, cela se voit, en compagnie de Juanjo Guarnido et Juan Diaz Canales, cette fois pour le remarquable Gentlemind sur un dessin de Lapone. Son C
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