L’hôtel du Faisan partiellement détruit après le bombardement du 1er août.
La ville célèbre aujourd’hui le 76e anniversaire de sa libération. Retour sur les jours d’août et de septembre 1944 qui ont précédé le moment tant attendu.
Cent vingt fusillés, six cents maquisards tués, sept cent trente-neuf déportés et cinq cents personnes internées et emprisonnées : l’Indre a payé un très lourd tribut lors de la Seconde Guerre mondiale.
Alors que Châteauroux s’apprête à commémorer le 76e anniversaire de sa libération, les dernières semaines qui ont précédé cet événement survenu le 10 septembre 1944 ont, elles aussi, été sanglantes et troublées.
La caserne Bordessoule explose> 17 août. La gare et son quartier sont bombardés en même temps que le château de Diors par l’aviation alliée. Cinq morts et quinze blessés sont sortis des décombres.
> 20 août. Les Allemands s’en vont. Ils sont remplacés par les résistants des Forces françaises de l’intérieur (FFI). Les règlements de compte commencent : les Castelroussins accusés de collaboration sont internés, caserne Bertrand, alors que des femmes sont tondues, place de la République. Cinq condamnés à mort sont exécutés.
> 29 août. Les Allemands remontent du Sud-Ouest. Maquisards, membres du Comité départemental de libération (CDL) et le nouveau préfet, Jean Laporte, sont obligés de quitter la ville.
> 30 août. Les Allemands sont de retour et menacent de mettre le feu à la ville. Il faut toute la diplomatie de Roger B
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