Pour son 100e anniversaire, Armelle Bonnefond est bien entouré. C’est avec émotion et entourée de sa fille, Marie-Armelle Beaufort, d’Agnès Samoyault, directrice de l’Ehpad la Génollière, de Gilbert Beaujaneau, maire de la commune, des résidents et des équipes que Mme Bonnefond retrace elle-même à l’ensemble des invités son parcours de vie : « Je suis née le 19 juillet 1920 à Nantes d’un mariage très uni entre mon père Émile Glain et ma mère Anne Mouette. Nous sommes partis de Nantes pour nous installer en Savoie. J’ai fait mes études au lycée de Chambéry où j’y ai appris le latin, le grec et l’allemand. En raison de la Seconde Guerre mondiale, je n’ai pas pu continuer mes études et j’ai été recrutée au sein de la préfecture de Savoie au service des pièces d’identité. Je suis entrée dans la Résistance très rapidement, où j’ai effectué des faux papiers pour les familles juives ce qui m’a valu d’être arrêtée », se rappelle t’elle. Elle raconte ensuite sa vie au sein de la Résistance : « Grâce à une chaîne de solidarité, j’ai pu m’enfuir et éviter d’être transférée en camp de concentration de Leipzig. En Lorraine, j’ai repris contact avec la Résistance et je suis devenue agent de liaison dans un réseau pour transmettre les messages communiqués par Londres. J’ai reçu pour cela la médaille des Évadés et la Croix de Guerre. À la Libération, j’ai continué dans les services de renseignements et je suis devenue attachée de presse du Général De Lattre pendant deux ans », se souvient elle. Son service auprès de l’armée n’est pourtant pas fini : « Ensuite, j’ai travaillé dans le centre de documentation à l’école de Saint-Cyr, lieu où j’ai rencontré mon époux, devenu Colonel par la suite. Nous nous sommes mariés rapidement en 1
Mémoire de la Résistance : Armelle Bonnefond, centenaire combattante
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article