Une étude archéologique d’un ancien camp de concentration nazi sur l’île britannique d’Aurigny a révélé les conditions effroyables endurées par les travailleurs forcés et les prisonniers politiques pendant la Seconde Guerre mondiale.
Après la chute de la France en juin 1940, les forces allemandes ont occupé les îles anglo-normandes, mais ce seraient les seules parcelles de sol britannique revendiquées par les nazis pendant toute la conflagration mondiale. Sur l’île d’Aurigny, l’île la plus au nord de l’archipel, les Allemands ont construit une série de camps de travail et de concentration, dont les détails ont été largement ignorés depuis la dernière inspection du site à la fin de la Seconde Guerre mondiale.
Nouveau recherche publié aujourd’hui dans l’Antiquité fournit de nouvelles informations sur Sylt, l’un des deux camps de concentration construits sur Aurigny, documentant l’évolution du site au fil du temps, les changements dans la façon dont le camp a été utilisé et les conditions brutales endurées par ses prisonniers. La nouvelle recherche a été dirigée par Caroline Sturdy Colls de la Staffordshire University.
Les historiens ne parlent pas beaucoup d’Aurigny, et pour cause. Les Allemands ont pris grand soin de couvrir leurs traces lorsqu’ils ont fui l’île en 19