Quand un lycéen de 19 ans noue une amitié avec une rescapée des camps de 92 ans, cela donne Une vie nous sépare. Un film, un livre. Qui redonnent sens et chair au devoir de mémoire.
Les personnages de Duras puis Resnais n'avaient "rien vu à Hiroshima". Le jeune Baptiste Antignani n'a rien ressenti à Auschwitz. "J'avais l'impression d'avoir visité un décor de cinéma", confesse ce lycéen à Rouen. Cette absence d'émotion "travaille" le cinéphile de 19 ans. Sa rencontre avec Denise Holstein, 92 ans, va tout changer. La vieille dame a fréquenté, dans les années 1930, le même lycée qu
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