Le bureau du comité de Pont-l’Évêque du Souvenir français, toujours à la recherche des personnes qui se sont illustrées pendant la guerre 1939-1945, avait invité, jeudi après-midi, pour sa réunion de travail, Marie-Josèphe Bonnet, docteure en histoire, historienne d’art, écrivaine et conférencière, en présence du père Pascal Marie, curé d’Honfleur.
Ce dernier et Marie-Jo Bonnet ont fait des recherches sur cette période. Elles les ont menés à la rencontre d’Henri Féquet, avocat au barreau de Pont-l’Évêque et frère oblat de l’ordre des Bénédictins. Un homme tranquille qui s’est illustré pendant la guerre en portant secours à ceux qui étaient traqués par les nazis. La place de la poste à Pont-l’Evêque porte son nom, mais beaucoup de personnes ignorent pourquoi, et ce qu’il a fait.
« Henri Féquet, sous l’Occupation, a aidé des réfractaires au STO (Service du travail obligatoire). Il a caché et fait cacher des femmes juives, à la communauté des bénédictines de Lisieux mais il a été trahi. La Gestapo a ouvert une enquête et il a été arrêté le 27 février 1944 et assassiné à Dachau où il meurt le 15 janvier 1945, à 7 h 3