
Maëlle Maugendre a captivé le public.
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Le cycle des rencontres proposées par Retrirada 37 (*) , sur des thématiques différentes à chaque fois, remporte toujours un engouement particulier et pas seulement dans la diaspora espagnole. Cela s’est encore vérifié samedi après-midi où la bibliothèque accueillait, à l’initiative d’un membre de Retirada 37, James Marco, Maëlle Maugendre.
Cette dernière, historienne, a rempli la salle du conte autour de la présentation de son ouvrage Femmes en exil, les réfugiées espagnoles de 1939 à 1942 qu’elle venait présenter au public.
La rencontre fut un grand moment, souvent émouvant, entre celle qui a fait de son travail de recherche, une thèse, et un public en quête de récits argumentés sur ces 75.000 à 90.000 femmes qui cherchèrent refuge en France pour fuir le régime franquiste entre 1939 et 1942.
Pour justifier sa démarche, si tant est que ce soit nécessaire, l’historienne-écrivaine, a voulu montrer « le parcours de ces femmes à travers la vie dans les camps de concentration, car c’est comme cela qu’on appelait les camps de réfugiés à l’époque, des femmes qui sont arrivées avec des idéaux et qui savaient pourquoi elles s’étaient battues en amont pour obtenir des droits que les femmes françaises n’avaient même pas », affirme l’auteure.
Maëlle Maugendre insiste sur « ces Espagnoles qui ont subi des pratiques coercitives qui les contraignaient et les violentaient. Mais résistaient aussi et de multiples manières ». Nul doute que ces propos ont fait écho dans le public comme cette dame qui a témoigné de ce que sa maman a vécu pendant cette période.
Mais cette rencontre-échange fu