L’entrée en 2012 dans les collections du legs d’Andrée Escoffier Dubois, petite-cousine de Jean Moulin1, est une sorte de seconde naissance pour le musée depuis son installation en 1994. C’est aussi une marque d’estime qui honore le musée et la Ville de Paris.
2À l’origine, comme son nom l’indique, le musée du Général Leclerc de Hauteclocque et de la Libération de Paris – musée Jean Moulin est formé de deux départements muséaux. Ils ont été inaugurés en 1994 pour le 50e anniversaire de la Libération de Paris. Il forme un seul établissement à double appellation. Cette dualité résulte d’une part de la donation du Fonds historique de la fondation du Maréchal Leclerc de Hauteclocque et du musée associatif consacré au général Leclerc et la 2e DB implantés jusqu’en 1994 au quartier Gramont à Saint-Germain-en-Laye ; et d’autre part du legs d’Antoinette Sasse, peintre, résistante et amie de Jean Moulin qui avait posé comme condition la réalisation d’un musée consacré au chef de la Résistance ainsi nommé musée Jean Moulin. Accepté par le conseil de Paris en décembre 1987, ce legs important, immeubles, meubles, voiture, valeurs immobilières, collections, a entièrement financé l’installation du musée Jean Moulin, ses acquisitions et les expositions jusqu’en 2012.
3Pour leur mise en place, les deux musées ont été réunis en un même lieu afin de donner à voir l’action et le parcours de ces deux hommes, le général Philippe Leclerc de Hauteclocque, figure emblématique de la France Libre, et Jean Moulin, haut fonctionnaire, chef de la Résistance intérieure (mais aussi Français libre). La Libération de Paris est l’aboutissement de l’action de ces hommes et de la conjugaison des deux résistances.
- 2 27 mai 1945, le général de Gaulle, chef du gouvernement provisoire de la République, dévoile la pl (...)
4L’entrée en 2012 dans les collections du legs d’Andrée Escoffier Dubois, de ces quelques milliers