La question des règles dans les camps de concentration pourrait sembler secondaire – elle était pourtant au cœur du quotidien des femmes
La question des règles dans les camps de concentration pourrait sembler secondaire. Pourtant, comme l’explique le magazine History Today, dans un article traduit en français par Courrier international, il s’agit d’une
« source supplémentaire d’humiliation et d’angoisse ».
Après leur déportation, de nombreuses femmes ont cessé d’avoir leur règles – que ce soit suite au choc subi, à la malnutrition ou à un autre phénomène : à leur arrivée dans le camp d’Auschwitz, celles qui n’étaient pas conduites directement dans les chambres à gaz se voyaient bien souvent administrer (via injection dans l’utérus ou ingestion) une substance inconnue dans leur corps, ont expliqué historiens et scientifique dans les colonnes du Jewish Journal.