Le cercle Jean Moulin, organisation apolitique, mémorielle, patriotique et républicaine est révulsé devant les affirmations d’un chroniqueur radio ayant déclaré devant Ian Brossat, tête de liste aux européennes, que « le parti communiste, c’est la collaboration ».
C’est faire fi du roman national mais surtout du récit national. C’est faire peu de cas des 75 000 fusillés du Parti Communiste Français. C’est jeter par-dessus la Mémoire la grande et la petite Histoire de France, et pas que.
Les Communistes furent parmi les premiers, pas les seuls mais le plus nombreux, à s’engager dans les Brigades Internationales et notamment au sein de la Brigade « la Marseillaise » pour combattre le putschiste Franco mais aussi les légions Condor d’Adolph Hitler, pressentant bien qu’il s’agissait là d’une répétition générale à ce qui allait suivre en Europe et dans le monde par la suite.
C’est ignorer que les premiers actes de résistance sont aussi dus à des Citoyens comme Pierre Georges, alias le Colonel Fabien, qui fut l’auteur du premier acte de résistance et donc de libération par l’élimination de l’aspirant de marine Alfons Moser le 21 aout 1941.
C’est cracher sur la mémoire des FTP, de FTP-MOI, du Front National (le seul et le vrai)…
C’est oublier les membres de la XIVème Brigade Internationale dite « la Marseillaise », qui s’engagèrent en France dès la Retirada et furent, avec à leur tête Henri Rol Tanguy alors chef régional des FFI, de la libération de Paris.
Sans oublier tous les anonymes « communistes » qui ont souvent été, avec d’autres Gaulliste, Franc-Maçon, chrétiens … jusqu’au sacrifice ultime pour la libération de la France, le rétablissement de la République et de ses valeurs.
Cela est de l’inculture pour ne pas dire, à la limite, du révisionnisme.
Le Cercle Jean Moulin apporte son soutien aux déclarations et dénégations de Ian Brossat.