Enfant de Châteauroux, Guy Scarpetta est à l’origine du documentaire “ Les Résistants du train fantôme ” qui sera diffusé ce soir, à l’Apollo.
Ami de Jean-François Cazala et copain de Gérard Depardieu, Guy Scarpetta a passé son enfance et son adolescence à Châteauroux. Il y reviendra ce soir pour présenter, en avant-première, le documentaire Les Résistants du train fantôme, réalisé par Jorge Amat, dont il a été l’inspirateur et le narrateur. Après la projection programmée à l’Apollo, Guy Scarpetta évoquera l’incroyable histoire du train transportant des centaines de résistants vers les camps de la mort.
Le documentaire est le prolongement de votre livre, « Guido », publié en 2014. Vous y évoquez la terrible destinée de votre grand-père ?Guido Palmino, antifasciste italien, s’était réfugié en France en 1929, avant de s’installer à Châteauroux pour y exercer la profession de maçon, en 1933. Il habitait 12, rue Jeanne-d’Arc, dans la maison où je suis né en 1946, et où il a été arrêté par la police française, en 1942, pour faits de résistance. On m’a fait le cadeau de me donner son prénom en le francisant.
En compagnie d’Albert Dugénit et Robert AudionMort à Dachau en février 1945, il avait donc pris place dans le fameux train fantôme ?Oui. Interné administratif dans le camp ariégeois du Vernet regroupant les étrangers indésirables, il est livré aux Allemands, le 9 juin 1944. Vingt jours plus tard, il prend place dans le train qui part de Toulouse, en compagnie de deux autres Indriens, Albert Dugénit et Robert Audion. Avec l’insurrection des maquis, le terribl