L’exposition temporaire « Déportations, préservation, valorisation, transmission » est visible jusqu’au 25 février 2019, au musée de la Résistance en Argoat, à Saint-Connan (Côtes-d’Armor). Elle dévoile trois volets de ce pan de l’histoire de la Seconde Guerre mondiale.
Visible depuis octobre 2018, l’exposition « Déportations, préservation, valorisation, transmission » est en place jusqu’au 25 février 2019, au sein du musée de la Résistance en Argoat, à Saint-Connan (Côtes-d’Armor).
Un lieu dédié à la mémoire, où les visiteurs pourront découvrir 24 œuvres d’Isaac Celnikier, « artiste rescapé des camps nazis » , précise Agnès Sagit, vice-présidente de l’association de gestion du pôle de l’Étang-Neuf.
Né en 1923 à Varsovie, en Pologne, celui que l’on nommera plus tard « le peintre de la Shoah » a été déporté à l’âge de 20 ans dans les camps de concentration de Stutthoff, Birkeneau, Bua (Auschwitz II et III), Sachenhausen et Flossenburg. Avant d’être interné dans un camp soviétique, d’où il parviendra à s’échapper.
24 œuvres exposées pour la première fois en Bretagne
« Ce sont les persécutions antisémites de 1969 en Pologne qui vont pousser Isaac Celnikier à débuter ses gravures sur l’Holocauste » , poursuit Agnès Sagit. Au total, il « tracera le souvenir de sa déportation » par le biais de 80 gravures, dont 24 constituent le recueil de la Mémoire gravée . Ce sont ces 24 œuvres qui, pour la première fois, sont présentées en Bretagne.
« Ces œuvres sont accompagnées de ses commentaires, souligne la vice-présidente.Dans une vitrine, un atelier de graveur a été reconstitué pour permettre aux visiteurs d’appréhender le travail de l’artiste. »