L’ancien général de gendarmerie est venu témoigner de sa captivité en oflag durant la Deuxième Guerre mondiale.
L’histoire
Le Collège Dom-Michel a accueilli, mardi, une personnalité étonnante, en retraite depuis bien longtemps : Gaston Mailharou, général de gendarmerie, dernier poste de ce militaire formé à Saint-Cyr-Coëtquidan.
Il est venu pour témoigner de son parcours d’officier durant la Deuxième Guerre mondiale.
Les jeunes élèves sont sans doute impressionnés par ce petit monsieur calme, aux yeux bleus rieurs, et pour cause : le général Mailharou est né en 1918 : encore très alerte, il a 100 ans et 6 mois !
Il est venu accompagné de Rémi Page, du Souvenir français. Pour le principal et enseignant d’histoire, Eric Galland : « C’est un témoignage extraordinaire pour les élèves ».
Très posément et clairement, le général déroule son itinéraire durant les combats jusqu’à la libération, lui prisonnier dans un oflag (camp d’internement pour les officiers) après la déroute de l’armée française en deux mois face à la blitzkrieg (guerre éclair).
Transféré en Silésie
Gaston Mailharou raconte : « On avait rien, des armes en nombre insuffisant et dessoldats parfois âgés et non formés à cette guerre. »
L’ancien militaire précise le statut de prisonnier : le stalag pour les militaires qui ne sont pas officiers, ils auront l’obligation de travailler : « les conditions sont très dures en usine ou dans les mines. Dans les fermes, c’est parfois plus facile, selon les dispositions de l’agriculteur. »
Pour l’oflag des officiers : « On