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La cérémonie au monument du massacre.
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Mardi matin, 7 août, Gouesnou a rendu un hommage solennel aux suppliciés du 7 août 1944. Il a débuté par une messe en l’église, suivie d’un dépôt de gerbe au monument aux morts en présence des porte-drapeaux et des représentants du Souvenir français. L’hommage s’est poursuivi devant la stèle dédiée aux parachutistes décédés, puis à Penguerec, lieu du massacre.
Devant le monument, Stéphane Roudaut, maire, a déposé une gerbe et s’est ensuite exprimé en rappelant : « Le silence ne peut pas être un refuge. Penguerec n’est pas un évènement sans lieu, hors du temps. C’est un cataclysme, un massacre, un drame humain… C’est un pan de nos vies qu’il faut comprendre et expliquer. Il ne peut y avoir de silence, ni hier, ni aujourd’hui, ni demain. Il s’agit de comprendre, enseigner et transmettre pour agir ».
La journée la plus sombre de la commune
Que s’est-il passé ce jour-là ? Le 7 août 1944, Gouesnou allait vivre sa journée la plus sombre. En début d’après-midi, des soldats allemands, sentant le vent tourner, arrivent à la ferme Phelep, à Penguerec. À la recherche de résistants ayant participé à l’assaut du clocher de Gouesnou, ils fouillent les lieux. Quatre occupants sont tués par les troupes de la Wehrmacht. Trois enfants parviennent à s’enfuir.