Le chanteur sera en concert le vendredi 30 mars, au théâtre Graslin, et racontera son histoire intime le samedi 31 mars, à Cosmopolis.
Elle connaissait ses chansons, pas son histoire. Alors qu’elle travaille sur le thème de la guerre d’Espagne, Pílar Martinez-Vasseur, co-directrice du festival espagnol de Nantes, tombe sur un ouvrage intitulé Brigadistes !
Dans ce recueil édité à l’occasion du 80e anniversaire de la création des Brigades internationales, elle découvre un texte du chanteur Cali, de son vrai nom Bruno Caliciuri. Une lettre d’amour, celle qu’écrivit sa grand-mère María del Pilar González à son mari Giuseppe Caliciuri. Cet Italien, ayant fui le fascisme, avait choisi, en 1936, de venir se battre en Espagne contre le régime de Franco. Après la défaite des Républicains, le couple et son enfant (le père de Cali) doivent se réfugier dans le sud de la France. Ils sont séparés et enfermés dans les camps destinés aux exilés espagnols…
À la faculté de Nantes, en novembre dernier, l’artiste engagé a raconté cette histoire. Il revient pendant le festival p