
Le 23 février 2008, à Compiègne, le Mémorial de l’internement et de la déportation était inauguré. En dix ans, il a reçu plus de 115 000 visiteurs. Il nourrit de nombreux projets pour les dix ans à venir.
C’est un livre d’Histoire à ciel ouvert qui ne veut pas tourner la page sur les heures sombres de la Seconde Guerre mondiale. Le Mémorial de l’internement et de la déportation de Compiègne était inauguré le 23 février 2008.
En dix ans, plus de 115 000 visiteurs, dont 33 000 scolaires, ont franchi ses portes pour découvrir l’histoire du camp de Royallieu rebaptisé de 1941 à 1944 Fronstalag 122. « De par le nombre d’internés, nous sommes le deuxième camp de France après Drancy (Seine-Saint-Denis) », souligne Anne Bonamy, la directrice.
Près de 50 000 hommes et femmes y ont transité. Résistants, otages juifs et communistes, victimes de rafles, ressortissants de pays alliés. La majorité d’entre-eux furent déportés. « Royallieu était le seul camp en France administré par les Allemands. Par la Wehrmacht, puis à l’été 1942 par la Gestapo. La Résistance va crescendo et la traque est in