En 1937, ils débarquaient en ville, fuyant la guerre civile. Plusieurs rendez-vous, en février, vont témoigner de leur passage.
Durant l'été 1937, Landerneau qui compte alors 9 000 habitants voit l'arrivée de réfugiés espagnols qui fuient la guerre d'Espagne. On parle d'environ 200 personnes, « notamment des femmes et des enfants. Ces gens quittent leur pays souvent pour la première fois et ne maîtrisent par la langue française. Les archives témoignent que les hommes travaillent dans des entreprises locales », note Marie-Pierre Cariou qui, depuis dix ans, collecte des documents sur ce sujet. « Jean-Louis Rolland, alors maire, a toujours été en appui pour aider les réfugiés qui étaient logés dans le café de l'Étoile, dans le quartier des Crins ou à l'école Saint-Julien. Il a souvent lancé des appels à la solidarité et aux dons. »
Un concert Recuerdos
Pour aborder ce sujet très actuel des migrations, de nombreuses associations, ainsi que la Ville, se sont investies. Il sera possible durant tout le mois de février de découvrir cette page d'histoire, une idée qui émane de l'équipe landernéenne des Jeunesses musicales de France. « Lors de la présentation de notre saison, on a eu un coup de coeur pour Recuerdos qui signifie souvenir en espagnol. Ce concert retrace le voyage douloureux des aïeux de Guillaume Lopez, musicien de Toulouse et petit-fils d'exilés espagnols, à travers un spectacle musical empreint d'espoir, de fougue et de liberté », explique Joëlle Gemehl, la présidente des Jeuness