Bois-Colombes, le 8 mai. Hubert Faure, ici aux côtés du capitaine de corvette (R) Jean-Louis Coville, était l’invité spécial des cérémonies du 8 mai 1945.LP/V.T.
Hubert Faure est l’un des derniers survivants du Commando Kieffer, qui débarqua sur les plages normandes le 6 juin 1944. Ses souvenirs sont intacts.
La mémoire de tout un pays. Ce lundi, la commémoration du 8 mai 1945 et la fin de la Seconde Guerre mondiale n’a pas sonné comme les autres à Bois-Colombes. Parmi les vétérans présents : Hubert Faure, venu de Dordogne, qui fêtera ses 103 printemps le 28 mai, était un invité spécial. Son béret vert « un peu défraîchi » sur la tête, rigole-t-il, Hubert Faure est l’un des quatre derniers survivants des 177 hommes du Commando Kieffer, seuls Français à avoir participé au « D-Day » en débarquant sur les plages normandes, le 6 juin 1944. « Lui, il n’a pas besoin de regarder « Le jour le plus long » pour savoir ce qu’il s’est passé. Il y était ! » s’amuse un élu municipal. Et ses souvenirs sont intacts.
C’est en octobre 1943 en Angleterre qu’Hubert Faure rejoint le Commando « très bien organisé » du commandant Philippe Kieffer, créé au printemps 1942 par la « France Libre ». « Nous nous sommes entraînés très dur pendant trois mois, dans la forêt. C’était intense mais c’était le prix à payer pour obtenir ce fame