/http%3A%2F%2Fs2.lavenircdn.net%2FAssets%2FImages_Upload%2FActu24%2F2015%2F11%2F26%2F1d28d9ba-8f7d-11e5-8956-1dab05a63dc5_original.jpg%3Fmaxheight%3D380%26maxwidth%3D568%26scale%3Dboth%26format%3Djpg)
Des milliers de recettes de cuisine ont été écrites dans les camps de concentration. Des festins de mots écrits par ceux qui crevaient de faim.
La réalisatrice Anne Georget se penche sur un phénomène singulier, repéré partout dans le monde: des carnets de recettes de cuisine ont été rédigés clandestinement, sur des supports improbables (y compris des broderies improvisées) par des détenus des camps nazis, au goulag et dans les camps japonais.
Des recettes écrites par des êtres affamés que le système concentrationnaire poussait à s’entre-tuer pour un morceau de pain. Parfois, au péril de leur vie, les détenus ont volé du papier et écrit en secret. Pour raconter quoi? L’espoir, des souvenirs, des rêves… Qu’est-ce qui poussait ces hommes et ces femmes à une telle activité?
Un besoin impérieux de se nourrir, une façon de le faire
Une règle d’or voulait qu’on n’évoque jamais sa famille ni ses proches dans le camp sous peine de ...
http://www.lavenir.net/cnt/dmf20151126_00741732/se-gaver-de-festins-imaginaires