/http%3A%2F%2Fmd1.libe.com%2Fphoto%2F642258-cul1003.jpg%3Fmodified_at%3D1399360743%26width%3D750)
A 94 ans, le secrétaire de Jean Moulin livre un nouveau pan de ses mémoires. Il y dévoile ses années au collège, sa découverte de Gide et des garçons.
Daniel Cordier n’est pas seulement le compagnon de la Libération que l’on sait. Avec les Feux de Saint-Elme, il donne à lire le journal intime de ses années passées en pension, au collège dominicain d’Arcachon. Ce roman vrai vient précéder, chronologiquement, le premier volume de ses mémoires, Alias Caracalla, paru en 2009, qui lui valut le prix Renaudot Essai (1).
Lors de mes discussions avec la Nouvelle Revue française (NRF) pour la publication d’Alias Caracalla, j’ai voulu supprimer le passage de ma vie de collège et, malgré l’insistance de Pierre Nora, j’ai tenu bon. Il a fini par me convaincre qu’on pouvait le publier à part, en attendant que j’en aie fini avec le tome II de mes mémoires. Nora est p
http://www.liberation.fr/culture/2014/05/05/daniel-cordier-je-suis-un-homme-libre_1011088