CordierDaniel Cordier n’est pas seulement le compagnon de la Libération que l’on sait. Avec les Feux de Saint-Elme, il donne à lire le journal intime de ses années passées en pension, au collège dominicain d’Arcachon. Ce roman vrai vient précéder, chronologiquement, le premier volume de ses mémoires, Alias Caracalla, paru en 2009, qui lui valut le prix Renaudot Essai (1).

Votre dernier livre, consacré à vos amours enfantines, donne de vous une autre image que celle du résistant de la première heure…

Lors de mes discussions avec la Nouvelle Revue française (NRF) pour la publication d’Alias Caracalla, j’ai voulu supprimer le passage de ma vie de collège et, malgré l’insistance de Pierre Nora, j’ai tenu bon. Il a fini par me convaincre qu’on pouvait le publier à part, en attendant que j’en aie fini avec le tome II de mes mémoires. Nora est p

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