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Cercle Jean Moulin ®

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Co-Président d'Honneur Daniel Cordier, Secrétaire Particulier de Jean Moulin, Hubert Faure, membre des 177 du Commando Kieffer, membre d'Honneur Suzanne Escoffier, petite cousine et filleule de Jean Moulin Association Mémorielle Patriotique et Républicaine. cercle.jean.moulin71@sfr.fr 07 81 34 85 48


19 juillet 1943 : Mussolini et Hitler à Feltre

Publié par Rassemblement Patriote & Républicain sur 19 Juillet 2013, 08:12am

Catégories : #ça c'est passé un ..., #Hervé Chabaud

  

19 juillet 1943 : Mussolini et Hitler à Feltre

C’est dans l’après-midi du 18 juin 1943 que le Duce prend l’avion pour rejoindre Feltre près de Bellune où une rencontre avec le Führer doit avoir lieu le lendemain. Ces retrouvailles dans la province de Venise se produisent alors que les plus mauvaises nouvelles parviennent de Sicile où les troupes alliées progressent sur tout le front.
Les échanges sont prévus dans la prestigieuse villa du sénateur Gaggia. Que peut-on attendre de la quinzième rencontre entre les deux dictateurs? Benito Mussolini est économe de ses paroles. Il ne dit rien de ses intentions au ministre des Affaires étrangères Bastianini qui a succédé à son gendre le comte Ciano ni à Ambrosio, le chef d’état-major des armées. La délégation allemande sans Hitler est conduite par Keitel. Elle se présente dès 8 h 30. Le mot d’ordre est de conforter le Duce et d’éliminer la Maison royale du périmètre politique. L’avion du Führer se présente à 8 h 40 et se pose à Trevise. Les deux leaders rejoignent Feltre par le train. En gare une voiture les attend pour les emmener à la villa Gaggia.
Hitler est crispé et déclare tout de go: ” Je dois absolument être de retour en Allemagne avant la fin de la journée. Il n’y a donc pas de temps à perdre”. Les deux délégations s’installent en silence. Côté italien on reconnaît Ambrosio, Bastianini et Alfieri et côté allemand figurent Keitel, Warlimont, von Rintelen et von Mackensen. C’est une réunion militaire qui commence. Elle est d’abord marquée par un monologue de deux heures d’Hitler. Il n’est interrompu que par l’arrivée de la secrétaire du Duce qui lui remet un message de la plus extrême urgence. Rome vient d’être soumis à un intense bombardement aérien.
C’est la première fois que la capitale est ainsi frappée et les premières informations font part de nombreuses victimes. Le Führer prononce un réquisitoire d’une grande sévérité envers les Italiens. Il fustige les soldats qui ne veulent pas se battre, dénonce l’impéritie du haut commandement et les atermoiements du pouvoir. Paul Schmidt, chef du service de traduction du ministère des Affaires étrangères allemand évoque: 

19 juillet 1943 : Mussolini et Hitler à Feltre
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