18 juillet 1943 : le journal “France” dénoncé, Abbeville encore sous les bombes, premier convoi au départ de Bobigny, Pierre Pouyade à la tête du “Normandie”

Pierre Pouyade prend le commandement de l’escadron “Normandie” unité remarquable des Forces aériennes françaises libres, le 18 juillet 1943 au lendemain de la mort en service aérien commandé de son chef, le commandant Jean Tulasne.
En novembre 1940, le capitaine Pierre Pouyade est muté en Indochine et placé à la tête d’une escadrille de Morane 406. En Indochine occupée par les Japonais, lee gouvernement de Vichy est fortement soutenu aussi, Pierre Pouyade, qui ne partage pas ses vues et se reconnaît dans l’esprit de l’appel du 18-Juin sait qu’il doit partir au plus vite pour poursuivre le combat contre les puissances de l’Axe et pour la libération de la France.
Le 2 octobre 1942, il s’échappe aux commandes d’un Potez 25 et met le cap sur la Chine. Il atteint le plateau du Yunan et s’y pose. Il est recueilli par des aviateurs américains puis rejoint la petite mission de la France combattante à Tchung-King. Ill entreprend alors un long périple, par les Indes, l’Arabie, le Soudan, le Tchad, le Nigéria et les Etats-Unis. Il réussit enfin à rejoindre la Grande-Bretagne et Londres en février 1943.
Convié par le général de Gaulle à lui parler de l’Indochine, il apprend au cours de la discussion l’arrivée sur le front de l’Est du Groupe de chasse “Normandie” créé par le général Martial Valin, commandant des Forces aériennes françaises libres. Il lui demande de recruter à Londres un nombre suffisant de pilotes pour former une seconde escadrille dont on lui confiera le commandement.
Le commandant Pouyade acce

18 juillet 1943 : premier convoi au départ de Bobigny

Le 18 juillet 1943 est une nouvelle date maudite dans le calendrier infernal de la déportation des Juifs vers les camps d’extermination nazis. Regroupés au camp de Drancy dans le but d’être déportés à Auschwiz-Birkenau, es départs cadencés des convois ont lieu depuis la gare de Drancy-Le Bourget. Un changement est brusquement opéré et c’est la gare de Bobigny qui est désigné comme point de regroupement et de départ des Juifs. Une cérémonie a lieu ce jeudi 18 juillet 2013 à l’occasion du 70e anniversaire du départ du premier convoi depuis cette gare.
Ce premier convoi est le numéro 57. En treize mois, vingt-et-un convois vont être formés en gare de Bobigny et 22 500 Juifs vont ainsi être déportés pour être exterminés à Auschwitz en application de la politique de la Solution

18 juillet 1943 : Abbeville encore sous les bombes

Alors que le dimanche 18 juillet 1943, la chaleur est lourde, à Abbeville on parle beaucoup des derniers bombardements alliés qui ont été opérés sur la ville. Celui du 15 juillet en fin d’après-midi a visé le terrain d’aviation tandis que celui du lendemain en début de soirée a été destiné au noeud ferroviaire du triage et a causé d’importants dégâts. Il s’est alors agi de la première mission confiée au VIIIe Air support command doté de bimoteurs Marauder US.
Les aviateurs ont largué leurs bombes à basse altitude. A 18 h 10, ce 18 juillet, le bombardement est bref mais d’une intensité sans précédent. Une dizaine d’appareils larguent des bombes un peu au hasard en ville. Elles tombent près du cinéma qui est plein avec à l’affiche le film “Huit jeunes en détresse”. D’autres bombes explosent boulevard V

18 juillet 1943 : le journal “France” dénoncé

Dans un télégramme qu’il adresse le 18 juillet 1943 au professeur René Cassin et au général d’ Astier de la Vigerie à Londres, le général de Gaulle qui vient de lire dans le journal “France” dirigé par Pierre Comert, un compte-rendu de la journée du 14 juillet 1943 à Alger, fait part de sa colère.
Il soutient que le seul quotidien de langue française auquel le gouvernement de Londres accorde des facilités d’édition et de distribution au Royaume-Uni a publié un compte-rendu qui est: “un monument de perfidie”. Le Général précise: ” Je vous prie de notifier à tous les éléments militaires, navals, aériens en Grande-Bretagne, ainsi qu’à l’association “Les Français de Grande-Bretagne”, une note appelant l’attention de tous sur le caractère tendancieux et hostile du 

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