12 juin 1943 : le “Lorraine” bombarde en métropole
Le 12 juin 143, le groupe Lorraine des Forces aériennes françaises libres mène une frappe contre une raffinerie de la périphérie rouennaise en Seine-Inférieure. C’est la première mission en métropole de cette unité dont le passé est déjà riche d’exploits notamment en Abyssinie, au Levant et en Libye.
Fin octobre 1942, après une période de réorganisation et de repos, le « Lorraine » est transféré en Grande-Bretagne. Lopération se fait en deux temps. D’abord, une partie du personnel est embarquée sur “L’Ordunia” le 22 octobre et arrive à Greenock en Ecosse le 31 décembre 1942. Le groupe « Lorraine » a alors perdu, depuis 1940, vingt-neuf pilotes, observateurs et mitrailleurs. Il s’agit de préparer l’unité à mener des missions de bombardements contre des sites au service des armées du Reich en métropole mais aussi sur le territoire allemand selon les besoins qui pourraient être exprimés par le Bomber Command.
Malheureusement, le 13 mars 1943, “L’Empress of Canada” qui progresse depuis Durban en Afrique du Sud vers l’Angleterre, avec le reste des équipes du « Lorraine » est torpillé et l’ont compte des morts parmi les aviateurs.
Le 7 avril 1943, le “Lorraine” s’établit sur la base de West Raynham dans le Norfolk. Il prend l’appellation de 342e Squadron. Le groupe est alors aux ordres du commandant de Rancourt, l’escadrille « Metz » confiée au capitaine Ezanno e
12 juin 1943 : le général Frère appréhendé
Le 12 juin 1943, le général Albert Frère, patron de l’Organisation de la résistance de l’armée depuis novembre 1942 est arrêté avec sa femme et plusieurs de ses agents à Royat. Un courrier du général Henri Giraud qui leur était destiné à été intercepté. Ils sont d’abord transférés à Clermont-Ferrand puis le général va être dirigé sur Fresnes avant d’être déporté. Son épouse le sera également.
Albert Frère est un Saint-Cyrien et un brillant fantassin qui a commandé le 1er RI, régiment qui, aujourd’hui appartient à la 1re brigade mécanisée de Châlons-en-Champagne. Il est à la tête de la VII” armée lors des combats du printemps 1940. Après la signature de l’armistice, il conserve d’importantes responsabilités dans l’armée d’autant qu’il est bien considéré par le maréchal Pétain.
Il assure la présidence de la Commission d’enquête sur les événements de la guerre. Bien que sollicité à plusieurs reprises par le général Charles Delestraint pour rejoindre l’Armée secrète, il s’y refuse voulant rester fidèle au Maréchal. Néanmoins il n’accepte pas l’évolution du régime qui conduit à une collaboration militaire que soutient l’amiral Darlan.
Après la dissolution de l’armée d’armistice, il est sollicité pour la trasnformer en Orga
http://lhistoireenrafale.blogs.lunion.presse.fr/2013/06/12/12-juin-1943-le-general-frere-apprehende/
12 juin 1943: le “Normandie “cité à l’ordre de l’armée
Le 12 juin 1943, le général de brigade aérienne Martial Valin, commandant les Forces aériennes française libre (FAFL), dans son ordre général n°14, cite à l’ordre de l’armée aérienne le groupe “Normandie” alors basé en Union soviétique et dont il fait l’éloge: “Engagé depuis mars 1943 sur le front des armées de l’U.R.S.S., le Groupe de Chasse « Normandie »s’est révèlé aussitôt comme une unité d’élite, qui par son ardeur au combat et sa foi dans la victoire, personnifie sur ce front la volonté de combattre de la France.
Grâce à la force morale et à l’énergie de tout son personnel, s’est rapidement adapté aux conditions particulièrement dures de vie et de travail sur le Front oriental.
Sous les ordres du commandant Tulasne, cette unité entièrement formée de volontaires d’un allant et d’une audace admirables, a fait preuve d’une haute valeur tactique aérienne dans l’accomplissement des nombreuses missions de chasse et d’intervention qui lui ont été confiées dans la bataille.
Le Groupe de Chasse « Normandie » s’est particulièrement distingué dans la période du 1er au 7 mai 1943, livrant huit combats aériens au cours de huit missions
12 juin 1943 : chute de l’île de Lampedusa
Au lendemain de la reddition de la garnison de l’île de Pantelleria qui avait été matraquée par les bombardements aériens massifs des Alliés ce qui a permis aux premièrs soldats britanniques de s’y installer, c’est cette fois l’île de Lampedusa attaquée depuis les airs et depuis la mer dont les soldats et la population se trouvent dans une situation infernale.
Les troupes italiennes éreintées et apeurées capitulent à leur tour, ce qui fragilise un peu plus le gouvernement du Duce dejà très contesté à Rome.
Hitler ne croit toujours pas à un effondrement de Mussolini: ” Le Duce comprend parfaitem
http://lhistoireenrafale.blogs.lunion.presse.fr/2013/06/11/12-juin-1943-chute-de-lile-de-lampedusa/
12 juin 1943 : un role accru pour le professeur Cassin
Depuis qu’il ne siège plus au Comité français de libération nationale (CFLN), le général de Gaulle réfléchit sur les nouveaux moyens qu’il peut employer pour contrer l’offensive giraudiste. Le 12 juin 1943, il adresse un nouveau télégramme à René Cassin et Jacques Soustelle dans lequel il insiste sur la profondeur de la crise.
Il s’insurge contre la dualité persistante entre Giraud et lui qui est entretenue selon son analyse par Jean Monnet. Il est d’une rare sévérité avec cet homme du centre qu’il assimile à un agent de l’étranger. Plus précisement il identifie la principale raison de la crispation actuelle: “La cause immédiate de la crise est la question militaire, Giraud voulant conserver tous ses pouvoirs actuels tandis que nous-mêmes prétendons renouveler à la fois le système et l’armée elle-même en attribuant à Giraud le titre de Commandant en chef qui lui vaudrait en fait les attributions d’un inspecteur général et donc lui laisserait les relations stratégiques avec les commandements alliés. Je prendrais moi-même le commissariat à la Défense nationale”.
Le chef de la France combattante mesure que l’émotion est profonde au sein de l’opinion publique. Il craint aussi que se développe une part d’incompréhension face à l’ampleur du conflit politique avec les Alliés et les soutiens de certains français affichés au-delà du raisonnable.
Il signale que le trouble gagne l’armée où: “règne un immense désir de rajeunissement et un dégoût croissant à l’égard du système actuel de commandement et d’org