La méprise vient avant tout du fait que les zones de sécurité prioritaires ne définissent pas un classement des endroits les plus dangereux de France. Evidemment, les quartiers nord de Marseille, où les règlements de compte spectaculaires à la kalachnikov se multiplient, ne sont pas sur le même plan que Chambly qui n'abrite ni bande, ni gang, ni trafic de drogue. Mais l'idée des ZSP est de cibler des territoires où existent des types de délinquance ou d'incivilité bien particuliers. Les zones deviennent ainsi des laboratoires grandeur nature pour tester des dispositifs de lut
Amiens, Saint-Denis, Chambly, à quoi servent les zones de sécurité prioritaires de Manuel Valls?
NDLR : il y a vingt ans, nous habitions dans le dit quartier. 20 ans plus tard, rien n'a changé.... :(
ISMAËL MEREGHETTI - MARIANNE
Beaucoup se sont étonnés de voir des bourgades rurales côtoyer des zones sensibles dans la liste des
zones de sécurité prioritaires (ZSP) dévoilées par Manuel Valls le 4 août. Mais les ZSP n'ont pas pour but de classer ni de regrouper les espaces les plus dangereux de France. Mode d'emploi de
ces zones qui ne font pas consensus.
Quel rapport entre Chambly, petite bourgade paisible de l'Oise, Amien aubord de l'émeute, Saint-Denis
dans le 93 ou les quartiers nord de Marseille ? Aucun, à part leur classement en zones de sécurité prioritaires (ZSP). Le choix de ces quinze espaces géographiques dévoilés par Manuel Valls
samedi 4 août en a surpris plus d'un. A commencer par les 9000 habitants de Chambly, semblable à des milliers de petites villes françaises sans histoires aux allures de carte postale: un
centre-ville coquet avec une pharmacie, une boulangerie, une boucherie, une maison de la presse et quelques cafés rassemblés autour de l'église et de la mairie. Peu se sentent en insécurité
et comprennent d'être placés dans le même lot que la cité des Tarterêts à Crobeil-Essonnes, par exemple.
La méprise vient avant tout du fait que les zones de sécurité prioritaires ne définissent pas un classement des endroits les plus dangereux de France. Evidemment, les quartiers nord de Marseille, où les règlements de compte spectaculaires à la kalachnikov se multiplient, ne sont pas sur le même plan que Chambly qui n'abrite ni bande, ni gang, ni trafic de drogue. Mais l'idée des ZSP est de cibler des territoires où existent des types de délinquance ou d'incivilité bien particuliers. Les zones deviennent ainsi des laboratoires grandeur nature pour tester des dispositifs de lut
La méprise vient avant tout du fait que les zones de sécurité prioritaires ne définissent pas un classement des endroits les plus dangereux de France. Evidemment, les quartiers nord de Marseille, où les règlements de compte spectaculaires à la kalachnikov se multiplient, ne sont pas sur le même plan que Chambly qui n'abrite ni bande, ni gang, ni trafic de drogue. Mais l'idée des ZSP est de cibler des territoires où existent des types de délinquance ou d'incivilité bien particuliers. Les zones deviennent ainsi des laboratoires grandeur nature pour tester des dispositifs de lut
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