Après les “exploits” de la septième compagnie au clair de lune de nos footballeurs en Afrique du Sud et en Europe de l’Est, ceux de nos athlètes olympiques nous font du bien. Enfin…
OK, on ne tire pas sur les ambulances. L’immaturité d’un Franck Ribéry ou d’un Nicolas Anelka ; ce ne serait pas charitable. Oublions donc ces têtes trop vides dont les oreilles sourdes risquent de mourir à petit feu de trop de perfusions de rap souvent inepte ou de techno fabriquée à la presse hydraulique ; le tout saupoudré d’un islam de carnaval. Et concentrons-nous plutôt sur les héros du jour, à juste titre célébrés dimanche dernier par la foule en liesse ayant envahi les Champs Élysées. En 2008, ils étaient quatre mille ; hier, ils furent dix fois plus à accueillir nos héros. Du coup, ces champions ne pouvaient faire autrement que d’être à la hauteur de l’événement : distribuant sourires et accolades, signant des autographes jusqu’au milieu de la nuit.
Et puis, toutes ces bonnes bouilles, Teddy Riner en tête. Et sa mère, Française du lointain, de ces Antilles devenues françaises bien avant la Corse ou Nice de rappeler : « Qu’il gagne ou qu’il perde, mon fils sera toujours mon fils… » Ça, c’est de la maman… Et le principal intéressé de rappeler : « À la maison, mes parents m’appellent “gros bébé” et quand c’est l’heure de passer à table, on passe à table… Ça calme ! »
Et que dire des autres ? Ces handballeurs héroïques qui se sont battus en finale comme si leur vie en dépendait. La natation française, en décrochant sept médailles dont quatre titres, elle a signé un record historique lors des JO de Londres. Les nageurs et nageuses, Muffat, Agnel, Manaudou sont montés sept fois sur le podium, pour quatre Marseillaises ! Cocorico !
Et le judo ? Impérial ! Chez les filles comme chez les garçons !
La rage encore… Celle de vaincre, de se surpasser, suivie de cette crâne fierté consistant à faire trois fois le tour du tatami, drapé dans le drapeau tricolore… Et la camaraderie, pour finir, quand tous ces athlètes sont venus encoura