Au sol, les opérations se poursuivent avec deux zones d’actions majeures : au nord, dans la région de Tessalit, où les éléments français en coordination avec les forces armées tchadiennes poursuivent leurs opérations de contrôle de zone ; et au centre du pays, sur la boucle du Niger, où les éléments français en coordination avec les forces armées maliennes (FAM) et les forces africaines de la MISMA poursuivent leurs patrouilles de sécurité.
Au Nord, le 27 mars 2013, le GTIA TAP a conduit l’opération TIGRE dans la ville de Tessalit et sur ses abords. Cette opération de contrôle de zone et de fouilles de points spécifiques visait à s’assurer de l’absence de toute présence de groupes terroristes dans la ville et ses abords. L’opération n’a donné lieu à aucun contact avec les terroristes.
Au centre, sur la boucle du Niger, les unités de la force Serval en coordination avec les FAM et les forces africaines de la MISMA, depuis Gao, Tombouctou et Ménaka poursuivent les opérations de contrôle de zone.
Les événements de Tombouctou de la semaine dernière a conduit à un renforcement des dispositifs de sécurité des emprises militaires françaises dans cette zone.
A Gao, le GTIA 2 a poursuivi ses patrouilles de jour et de nuit dans le centre ville et a mené des opérations de fouille en appui des FAM.
Au Sud de la ville, les forces armées maliennes, dont l’état-major est basé à Gossi, avec la participation du détachement de liaison français, ont terminé l’opération GOMOU. Elle visait à confirmer les renseignements recueillis auprès de la population et à fouiller d’anciens camps occupés par des groupes terroristes. Cette action a permis aux forces de sécurité maliennes d’interpeller une demie-dizaine de personnes armées et de découvrir de l’armement (AK47 et chargeurs).
A Ménaka, les 280 soldats du bataillon nigérien arrivés depuis le 24 mars ont effectivement repris la responsabilité de cette zone à la place des soldats français. Après quatre jours de consignes, les éléments français ont