Les principales organisations de gardiens de la paix ont exprimé vendredi matin leur opposition à la fermeture envisagée par le ministère de l’Intérieur de cinq commissariats après l’avoir apprise officiellement jeudi lors d’une réunion à la direction générale de la police nationale (DGPN).Les commissariats de police de Dinan (Côtes d’Armor), Guebwiller (Haut-Rhin), Castelnaudary (Aude), Romorantin (Loir-et-Cher) et Persan-Beaumont (Val d’Oise) devraient être fermés et ces communes passer en zone de gendarmerie dans le cadre de redéploiements.
En janvier un nouveau projet de redéploiement et de redécoupage police/gendarmerie avait été rendu public par l’Intérieur se traduisant par des fermetures de commissariats et de brigades de gendarmerie. Huit circonscriptions de police couvrant 19 communes – dont celles retenues jeudi – devaient passer en zone de gendarmerie. À l’inverse, neuf brigades de gendarmerie couvrant 17 communes passaient en zone police.
L’intérieur avait évoqué un « gage d’efficacité opérationnelle » et précisé que ce redéploiement devait être soumis à la concertation des élus et des partenaires sociaux.
Les cas des commissariats de Thouars (Deux-Sèvres) et Saint-Gaudens (Haute-Garonne), qui initialement devaient fermer en janvier, sont « à l’étude », selon la liste rendue publique jeudi.
De même certaines brigades devaint fermer n’ont pas été retenues jeudi, a-t-on appris.« Nous sommes opposés à ces fermetures », a déclaré Nicolas Comte, porte-parole d’Unité-police SGP-FO (premier syndicat). « Cela ne règle en rien les économies d’effectifs et de