En déplacement pour un meeting dans la Creuse après le décès d'un sapeur-pompier, en Bresse le 4 juin au soir avec Arnaud Montebourg, Valls n'a pas écouté d'une oreille distraite les électeurs, les élus, les préfets lui parler de ces cambriolages qui se multiplient dans les zones rurales, le long des grands axes autoroutiers. Il a enregistré précisément ce qu'ils lui ont raconté et qu'il a entendu pourtant depuis tant d'années à Evry ou ailleurs. «Les gens sont très marqués, dit-il. Ils font face à de nouvelles formes de cambriolages, dans ces régions où les gens laissaient la clef sur la porte quand ils partaient le matin au boulot.»
De quoi s'agit-il ? Le nouveau ministre semble au fait des nouveaux phénomènes criminels : «Il s'agit du déplacement de populations nouvelles qu'on n'avait pas l'habitude de traiter, des Géorgiens, des Tchétchènes. On ne doit stigmatiser personne, mais ce n'est pas en niant ces problèmes qu'on le