En vacances à Paris (so romantic), l’homme a flâné un jour devant les bouquinistes des quais parisiens à l’image de François Mitterrand. La différence est que celui-ci, en Belphégor du socialisme, en tira l’idée d’un édifice égyptien au milieu du Louvre. Notre scénariste en feuilletant quelques numéros de la vieille revue Planète consacré à Charles Etienne Brasseur de Bourbourg, ce pionnier de l’archéologie précolombienne qui traquait l’Atlantide dans tous les textes qu’il ne comprenait pas, a eu plus modestement l’idée de se référer au Calendrier Maya.
Pourquoi ? Parce que justement l’Egypte ne fait plus recette, Nostradamus est usé, que les Templiers ne se sentent plus très bien depuis le Da Vinci Code et qu’il faut maintenant aller chercher de plus en plus loin pour trouver une bimbeloterie ésotérique. Parce que les Mayas passaient leur temps à s’emmêler eux-mêmes les palettes dans leurs cycles et les manières de compter le temps qui passe, le temps des saisons, les temps divinatoires, les temps religieux.