Il y a 900 jours, le 16 septembre 2010, au Niger, cinq Français, un Togolais et un Malgache collaborateurs du groupe nucléaire public Areva et de son sous-traitant Satom, ont été enlevés à Arlit (nord), un site d'extraction d'uranium. Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) a revendiqué le rapt le 21 septembre.
Si la Française Françoise Larribe, malade, et les deux otages malgache et togolais ont été relâchés le 24 février 2011, il reste quatre Français - Thierry Dol, Daniel Larribe, Pierre Legrand et Marc Féret - aux mains des terroristes.
Dans un communiqué diffusé hier, alors que les combats se poursuivent dans le nord du Mali, les familles de Pierre Legrand, Thierry Dol, Daniel Larribe et Marc Féret ont estimé que la France devait "donner à Aqmi des signaux clairs montrant une volonté de négocier, en lien avec les sociétés Areva et Vinci".
"Nous demandons une pause pour dialoguer avec les combattants restants et sauver nos proches plutôt que d'aller combattre à l'aveuglette en prenant le risque de mettre leur vie en danger et qu'ils soient tués aussi", a dit hier Pascale Robert, mère de Thierry Legrand, l'un des otages.
Interrogé hier, sur Europe 1,