Co-Président d'Honneur Daniel Cordier, Secrétaire Particulier de Jean Moulin, Hubert Faure, membre des 177 du Commando Kieffer, membre d'Honneur Suzanne Escoffier, petite cousine et filleule de Jean Moulin
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Pourquoi il faut défendre le droit au blasphème contre les fanatiques»
Publié par cercle Jean Moulin
sur
21 Septembre 2012, 21:10pm
Un film et la une d'un hebdomadaire satyrique ont mis quelques
dizaines de salafistes et assimilés dans les rues de Paris. Leur réaction n'étonne guère. La nouveauté, c'est qu'on leur trouve des excuses. On explique que «Charlie Hebdo» aurait dû se
retenir. Le journal, jadis soutenu, est cloué au pilori. Pire encore, on présente «le droit au blasphème» comme une «provocation». Or, la bataille n'est pas religieuse mais politique. Puisque
c'est la liberté d'expression qui est menacée. Cette semaine, Marianne explique «Pourquoi il faut défendre le droit au blasphème contre... les fanatiques».
C'est un débat interdit, tabou. Une question qui embarrasse. Le traité budgétaire européen sera
voté en catimini. On le fera passer à l'Assemblée puis au Sénat, comme un texte banal, une loi anecdotique. Les élites voudraient qu'il n'y ait pas de débat.«Le traité a été négocié,
advienne que pourra !» Les Français – qui ont refusé le traité constitutionnel en 2005 – auraient sans doute leur mot à dire. Mais tant pis. L'idée même d'un référendum ne traverse pas
les esprits. On ne veut pas poser les conditions d'un débat public ; quitte à reproduire les erreurs du passé. D'ailleurs, la droite se frotte les mains. Consciente du malaise, elle assure
qu'elle votera l'accord passé avec Merkel. Pourquoi lésiner puisque le texte ressemble tant à celui négocié par Sarkozy en son temps ? Au PS, les optimistes promettent que le traité sur la
stabilité, la coordination et la gouvernance est indispensable pour que se mettent en branle – par la suite – les leviers d'une croissance européenne... Mais combien sont les sceptiques ?
Nombreux, à coups sûrs. Bref. Il y a évidemment matière à débattre. Nul ne doit être privé de la discussion. Alors, cette semaine, «Marianne lance le débat
interdit» en donnant la parole aux détracteurs du traité... comme à ceux qui le soutiennent.
Marianne invite ses lecteurs à donner eux aussi leur avis en intervenant surMarianne2.fr afin de dire ce
qu’ils pensent du nouveau traité, et de la manière dont il doit être débattu. Rendez-vous sur Marianne2.fr/le-debat-interdit.
Ropespierre, Danton, Jaurès, Blum, Sartre, Camus. Depuis le XVIIIe siècle, la gauche française a
été portée par des personnalités variées, des tendances diverses, des visages multiples. Marianne publie les bonnes feuilles du dernier ouvrage de notre collaborateur Jacques
Julliard, Les Gau