Le « squale » est-il de retour ? Les fonctionnaires qui ont vu Bernard Squarcini
entrer à l’Elysée dimanche 20 janvier, à 16 h 30, sont tombés des nues. « L’ espion du président », comme on l’appelait sous Nicolas Sarkozy, n’est pas passé par la porte
officielle, mais par celle de la rue Marigny, réservée au personnel, par laquelle il est ressorti une heure plus tard. Une visite d’autant plus troublante que l’ancien directeur central du
renseignement intérieur est toujours mis en examen dans l’affaire des fadettes de journalistes et que ses œuvres font l’objet de plusieurs enquêtes
parlementaires.
Bernard Squarcini venait-il, en pleine crise malienne (et algérienne) apporter son
expertise en matière d’islam radical ? Le policier entretient de solides relations avec son collègue Ange Mancini, le coordinateur national du renseignement, nommé sous le quinquennat
précédent et toujours en fonction à l’Elysée.
Hypothèse moins incongrue : Bernard Squarcini venait signifier à Pierre-René Lemas, secrétaire
général de l’Elysée, son procha