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Cercle Jean Moulin ®

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Co-Président d'Honneur Daniel Cordier, Secrétaire Particulier de Jean Moulin, Hubert Faure, membre des 177 du Commando Kieffer, membre d'Honneur Suzanne Escoffier, petite cousine et filleule de Jean Moulin Association Mémorielle Patriotique et Républicaine. cercle.jean.moulin71@sfr.fr 07 81 34 85 48


Laurent Pinsolle :Tapie-Adidas : une affaire d’Etat qui n’en finit pas

Publié par cercle Jean Moulin sur 28 Janvier 2013, 15:42pm

Catégories : #Nicolas Dupont Aignan & Debout la République

laurent-pinsolle

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Connaîtra-t-on un jour la vérité dans les affaires Tapie ? Difficile de le savoir. Cela fait 20 ans que le Crédit Lyonnais a racheté Adidas à l’homme d’affaires. Après une procédure judiciaire pleine de rebondissements et un arbitrage décidé par Christine Lagarde, de nouvelles perquisitions relancent l’affaire.
Soupçons sur la procédure d’arbitrage
En 2008, après une procédure judiciaire débutée en 1995, une cour arbitrale de la République conclut largement en faveur de l’homme d’affaire et lui permet d’encaisser plus de 400 millions d’euros, dont 40 au titre de dommages et intérêts. Très rapidement, le jugement et la procédure sont contestés. En effet, la procédure choisie favorisait clairement Bernard Tapie puisqu’elle permettait de mettre fin rapidement aux poursuites tout en ne permettant pas d’appel.
Néanmoins, beaucoup de soupçons pèsent sur cet arrangement. En effet, Bernard Tapie a soutenu Nicolas Sarkozy en 2007, en ayant des mots très durs contre Ségolène Royal. Le Monde évoque plusieurs entrevues entre les deux hommes dès le début 2007. Du coup, certains se demandent s’il n’y a pas eu un arrangement entre eux. En août 2011, une instruction a été ouverte par la Cour de Justice de la République pour « complicité de détournement de biens publics » et « complicité de faux » à l’égard de Christine Lagarde, qui avait accepté l’arbitrage privé et refusé tout recours.
Le procureur général accuse l’ancienne ministre d’avoir « constamment exercé ses pouvoirs ministériels pour aboutir à la solution favorable à Bernard Tapie ». En revanche, une note blanche, qui avait été remise à François Bayrou, accuse directement Jean-Louis Borloo (ancien avocat de l’homme d’affaire) et Nicolas Sarkozy qui auraient imposé la décision. C’est dans ce cadre là que se sont faites le
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