«La guerre civile ». Hier, Clément Méric 19 ans, militant d’extrême-gauche a été battu à mort par des militants d’extrême-droite dans les rues de Paris. Certains commencent déjà, via les réseaux sociaux, à trouver des excuses à cette abomination au motif qu’il s’agissait d’un activiste antifasciste. Nous ne le disons sans ambages, rien ne peut justifier cet acte, à part peut être la connerie sans nom de ceux qui se lancent dans cet exercice.
Quand Jean-Luc Mélenchon dit en substance « si Marine Lepen arrive au pouvoir, j’appelle à la guerre civile », c’est du n’importe quoi. Quand ceux qui attisaient la haine au cours des manifestations contre le mariage gay, se permettant ce que jamais ils ne s’étaient permis depuis bientôt 70 ans et disant comme des gosse merdeux qu’on prend le doigt dans le pot de confiture (eux c’est plutôt la main et le bras tendu [vers le bas ou vers le haut] dans la merde) « c’est pas moi, c’est eux », ce ne sont que des décérébrés ignorants et incultes, pour en pas dire plus.
On ne récolte que ce qu’on sème. En 1934, les ligues fascistes harcelaient les ouvriers dans la rue, ainsi que la démocratie et le parlementarisme. Le 6 Février, la République a vacillé et Jean Moulin lui-même dit avoir vu de l’Assemblée Nationale les combats qui opposaient la République aux Ligues. A ce moment, il a craint pour la France. Quasiment 80 ans plus tard, la République se pose des questions. Mais la seule question qui se doit n’est pas doit on dissoudre ces ligues, mais quand. Et la réponse est : à partir du moment où celles-ci se réclament de Maurras, de Pétain, et d’autres idéologues et idéologies antirépublicaines, oui il faut les dissoudre. Bien s