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Chacun parle d'abord depuis sa position. Maraval est un vendeur producteur, qui dans un contexte de crise mondiale constate la difficulté croissante à vendre à l'étranger. Le prix moyen d'un film français est en effet élevé, 5,4 millions d'euros, quand celui d'un film indépendant américain est de l'ordre de 3 millions.
Michel Hazanavicius, le réalisateur de The Artist, pour lequel l'acteur Jean Dujardin a touché un cachet de 2 millions d'euros, est d'accord avec le «punk» Maraval pour réfléchir à l'inflation du budget des films, mais pas pour «stigmatiser un corps de métier, les acteurs, et parmi eux une dizaine d'individus».
Philippe Lioret, réalisateur de Welcome, nommément visé par Maraval, se dit blessé d'être assimilé à «une minorité de parvenus [...] profitant du fameux système d'aide du cinéma français», tout en reconnaissant qu'en effet les films français sont trop chers, rejoignant ainsi le producteur Marc Missonnier (Fidélité Films) qui dénonce la disproportion entre le montant de certains cachets et la valeur commerciale réelle de certains acteurs.
Dany Boon, cité par Maraval, n'est do