
Oui à la légalisation de l’homoparentalité

Mercredi, j’ai publié un papier dénonçant la prière universelle de l’Assomption qui prenait position contre le mariage pour
tous, déclenchant une salve de commentaires à laquelle j’ai voulu répondre de manière détaillée. Après le papier sur le mariage hier, voici celui concernant l’homoparentalité.
Une question plus complexe
Même si certains ne sont pas d’accord, je crois qu’il faut distinguer le débat sur le mariage de
celui sur l’homoparentalité. En effet, beaucoup de pays ont autorisé le premier mais pas le second. Un certain nombre de commentateurs ont également la même position. C’est pour cela que j’ai
séparé les deux questions et que je serais très intéressé que les commentateurs soient capables de se prononcer sur ces questions de manière distincte, pour clarifier le
débat.
En effet, quand j’ai changé d’opinion sur la question du mariage courant 2010, j’étais resté un
temps plutôt hostile à l’idée d’adoption, pour une raison simple. En effet, je craignais que les enfants des couples homosexuels souffrent de la condition de leurs parents, du fait d’un manque
d’acceptation dans la société. Un ami m’a alors fait remarquer qu’un tel argument pouvait également être appliqué au sujet des couples mixtes ou même divorcés. J’ai donc creusé la
question.
En outre, la situation actuelle n’est pas sans grandes limites. Tout d’abord, les couples de
femmes peuvent de toutes les façons assez facilement faire un enfant. Interdire cela semble impossible et le vide juridique peut être extrêmement préjudiciable pour les enfants. Ensuite,
concernant l’adoption, on arrive à la situation ubuesque où un couple du même sexe pacsé ne pourra pas adopter alors qu’une femme officiellement célibataire (mais en couple) pourra le faire
plus facilement.
Les homosexuels sont-ils des parents comme les autres ?
La
question à se poser, c’est savoir si les enfants de couples homosexuels souffrent de leur condition et si cela a des conséquences importantes et indéniables (taux de suicide, troubles
psychologiques). Si cela était avéré, on serait dans le devoir de se poser la question. Il y a deux ans, j’avais creusé la question et après avoir étudié des études favorables et opposées
à l’homoparentalité, les secondes m’avaient semblé peu conclusives et ne reposant pas vraiment sur des faits avérés, alors que les premières semblaient plus objectives (si tant est que cela soit
possible) et factuelles.
Certaines études affirment ainsi qu’il n’y a pas de
différence avec les enfants issus de couples hétéros, même si des psychologues parlent cependant de difficultés
psychologiques. Certes, on peut imaginer qu’il est plus difficile pour les enfants d’avoir des parents gays, mais après tout, cela est égaleme
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