C’est un ouvrage synthétique qui donne une idée précise de ce qu’ont été les célèbres commandos SAS, de redoutables parachutistes aux techniques et aux méthodes audacieuses dont les engagements dès leur création à l’été 1941 ont été précieux aux combats qui ont été menés pour la libération et la délivrance du joug nazi.
Personne n’a oublié cette fois à l’été 1944 que certains ont résidé dans la périphérie d’Epernay avant
de rejoindre les Pays-Bas et d’y mener de durs combats avant la chute du IIIe Reich. Personne n’oublie des figures comme le Rethélois René Giguelay ardent acteur puis défenseur de la mémoire de
ces combattants courageux et audacieux. De leur action en Libye, à leur implication en Italie, jusqu’à leur appui des canadiens dans la région d’Oldenbourg.
L’auteur Christophe Prime rappelle aussi que les SAS ont perdu 330 des leurs mais qu’ils ont infligé 7
733 pertes chez l’ennemi et effectué 23 000 prisonniers. Leurs capacités de destruction au cours des raids qu’ils ont conduits sont également détaillées et cela jusqu’à la reddition des armées
nazies. Leur concours à l’arrestation de certains criminels de guerre n’est pas omis.
Cette approche globale de l’auteur est intéressante. Elle permet une juste compréhension de tous les
champs de compétence opérationnelle qui ont été attribués aux SAS et comment d’un détachement d’une soixantaine d’hommes à l’origine, on est parvenu à un effectif d’une b