L'annonce de l'abandon des eurobonds par Jean-Marc Ayrault ne peut que nous réjouir. Nous avions du mal à croire que l'on pouvait nous confier un carnet de chèques en blanc, surtout de la part de l'UE. Les lignes ont bougé par le "non" d'Angela Merkel. Les lignes ont bougé mais nous ne l'attribuons pas à la politique française qui manque totalement de cohésion d'entrée de jeu, majorité présidentielle ou pas.
Nous nous sommes évertués durant la campagne présidentielle à souligner les incohérences européistes de François Hollande, obstiné dans la logique du oui-oui: oui au traité constitutionnel, oui au traité de Lisbonne lors de la forfaiture du 4 février 2008.
Aujourd'hui, il est temps de nous préparer à dire adieu à cette Europe mortifère.
http://voltaire.republique.over-blog.com/article-eurobonds-merkel-degaine-107239460.html