Juillet 2009. Denis Allex, sous-officier au Centre parachutiste d’instruction spécialisée (CPIS) de Perpignan, une des composantes du Service Action de la DGSE (Direction générale de la sécurité extérieure), est enlevé à Mogadiscio en Somalie.
Plus de 3 ans plus tard, dans la nuit du 11 au 12 janvier 2013, un commando d’une cinquante d’hommes du CPIS intervient suite à l’échec des négociations avec le groupe shebab al-Islami et la localisation de l’otage dans une maison de Buulo Mareer. Partis du BPC Mistral, les hommes sont déposés à trois kilomètres de l’objectif par des hélicoptères Caracal accompagnés d’un ou deux Tigre en soutien. Profitant de la nuit, les militaires se dirigent vers leur objectif. Arrivés à proximité de la maison où est retenu Denis Allex – un pseudonyme comme on en attribue à chaque homme de ce service –, il semblerait que ces derniers sont tombés sur des miliciens islamistes.
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Denis Allex en 2010
L’effet de surprise est terminé et le combat s’engage. De leur côté, les shebabs ont le temps de se renforcer et la résistance est plus rude que prévue. Bien qu’ils soient parvenus à pénétrer dans la maison, les commandos n’ont pu que constater la mort de l’otage, que les ravisseurs ont pu abattre pendant l’assaut des forces françaises. Si 17 islamistes ont été tués, deux militaires français y ont également laissé la vie et Denis Allex n’a pu être sauvé. L’opération est un échec.
Jean-Dominique Merchet, spécialiste des questions militaires à Marianne, relatera plus tard que certains soldats présents au sein du commando avaient demandé, quelques mois plus tôt, à ce que leur contrat au sein du Service Action soit exceptionnellement prolongé afin qu’ils puissent participer à l’opération vi