Avec plus de 43,% d’abstention - 20 millions !- , un record pour ce type d’élection sous la Vème République, les Français, qui refusent la politique, de soumission à « la loi du marché » et l’abandon de la souveraineté nationale sous couvert de « construction européenne », pratiquée en alternance depuis des décennies dans notre pays par la « gauche » et par la droite, constituent le premier « parti » de France.
En refusant de représenter ces millions et ces millions d’électeurs, en s’accrochant à une orientation sociale-démocrate, dite de « gauche », tant la direction du PCF que Jean-Luc Mélenchon, ont conduit le Front de gauche à l’échec.
Ses élus ne sont même pas assurés de constituer un groupe parlementaire à l’Assemblée.
Et Jean Luc Mélenchon est éliminé dès le premier tour, à Hénin-Beaumont, au profit du candidat du PS, face à Marine Le Pen, qui réalise un score (42%), double du sien.
« canempechepasnicolas », sans beaucoup d’espoir, avait pris position pour un vote « Front de Gauche » qui, par ses voix et ses élus, aurait empêché au PS de constituer à lui seul une majorité.
Cette éventualité, du fait de l’orientation du PCF et du FG, ne s’est pas réalisée.
Le pouvoir socialiste va donc disposer d’une majorité « godillot », sans aucun contre poids à l’Assemblée. Et Martine Aubry va jusqu’à préconiser le désistement « républicain », face aux candidats du FN, au bénéfice des candidats UMP, ceux qui ont soutenu jusqu’au bout
Nicolas Sarkozy et sa politique antipopulaire et antinationale !
En clair, c’est l’échec total de la stratégie sociale démocrate de « gauche », s’inspirant de l’exemple allemand de Die Linke, qui au-delà du Rhin, court d’échec en échec.
Il reste à rassembler les Français,